étai

si t’aimes l’été au r’aime
et le rêve parti d’rêves

ta mer et ton frère ta soeur
quand on pleure c’est toujours sans raison
contingence émotionnelle

là où les immeubles font des records de hauteur
l’énergie se condense
il manque de l’air
les vents
la course du soleil
les horizons

les dénivelés
et les bêtes
déboulent

alors on tue tout de qui vit au rez-de-chaussée
on nait value
grand thé au r’hommes
entre nous
on naît femme aussi
le jus de la repue bible est toxique
il démembre l’être de sa polarité
et le désaxe de sa gravité
âge du sauvage pas péjoratif
apte à attraper les trappes à papes
et encore la matraque à quatre pattes
et dans ma tête si t’y vas
tu trouv’ras toujours

tous les étais
quand on est sous terre
à chercher les lumières

[…]

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