[05102023]
c’est le son dans les silences
la trompette du ciel on dit
le souffle qui résonne
la pantoufle dans l’aspirateur
les particules de pollens qui irradient la vision
l’échine du chien
et les souvenirs de l’autre qui veut qu’on s’rappelle
la galipette dans du miel en vie
un mouflage, oui à l’envers
un couplage universel
ce qui grince dans le mouvement du bois
une molécule d’eau
c’est le parfum d’une sirène
celle de la mer
ce qui rince dans le calage du poids
la pirouette
un mouflon dans un cartoon
c’est le silence au milieu des sons
[05102016]
Touche pas à mon poste
la pornocratie dans le paf affute les lames de la révolte
immondices culturels qui soudoient l’âme en vomissant le pus de la frustration
de pseudos clowns avides de pépètes répètent l’ennui à foison
convoquant Narcisse par son trou de balle
ne parlant de rien qui pourrait être humain
on y distingue le pouvoir tordu par le désir de régner sur les consciences affamées
de tant d’abandon maquillé si pauvre en existence
de la peur de n’être rien et justement poussière de l’humilité noble
Touche pas à mon poste
ploutocratie des énergumènes qui ne mènent qu’au dégout
[05062021]
étoiles jaunes à sept pétales
je m’étiole il parait en cravate
la tête sous l’eau
je respire la nuit astrale
évacue les frelons
invoque la fin de l’humain ce désastre
et même l’amour et la mer
quelque fermentation congelée
pête un bouchon en apparté
sans réveiller nul rêve
fleurs de Septante pneuma-tic
ce qui persiste sans raison
la fin de l’homme et ses avatars
qui ont bousillé une planète et ses êtres
comme un poème de merde
étoiles rouges à sang et d’eau
je danse à l’arrêt en savates
une fée là dans le clair obscur
éclaire le regard de la chienne
et sème l’amour et le minéral
à rebours du truc
fleurs qu’on arpente et vois
ce qui résiste sans façons
la faim de l’être intra […}
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