la lune irrigue l’iris de sa beauté nocturne
au delà du marronnier qui s’étoile en automne
accroupi vibrant avec la voute obscure et féline
je m’inonde d’une clarté fabuleuse de silence infini
la granularité des nuages en étages s’immiscent dans les plantes salvatrices qui murmurent l’appel d’un au-delà qui respire
persil, origan, menthe et feuilles flottant dans l’eau des saisons arrivées
me rendent à moi, sauf et sain de tout âge
signes flottants à rebours des instants en symbiose
je plonge dans mon corps et perpétue son origine
un amour vaste et inépuisable s’invite alentour et peuple hors des temps ce qui binaire croit périr
un amour gratuit qui comble chaque moment de signes infimes
qui abdique de l’être son transport dans l’avenir
envahi les traces des chemins du savoir
habite dans la paume des mains et délivre de chaque épreuve
nu s’allonge au fil de la lune et construit des radeaux de fortune
évapore ses rêves en les plantant comme rêves pour les enfants
la granularité de l’acte pensé pour être bien
cette chose improbable qui sans confiance ne se transforme en soi
liberté égalité fraternité
amour libre libre et roi qui scintille
souffle lent dévorant tous les cauchemars
à genoux je dévore l’horizon
priant l’équinoxe d’aérer les cellules et les elfes pour qu’ils apparaissent
dénombrant les gestes réflexes si calculés
qui effacent l’homme de sa plurielle destinée
pendant que la lune irrigue l’iris de sa beauté magnétique
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