Il reste

les aléas qui disparaissent de vacances
concours de hasard par défaut

il reste l’amour qui suinte
la vie qui ne se reconnait plus
le verbe qui se tétanise et s’ancre dans les rêves récurrents
l’ammonite là comme précurseur
la demie vérité qui devient le trouble et la seule réalité du voyant

les mondes des tavernes crèvent et alors
la révolte tombe des cieux trahis
avec ce printemps si lent

car monsieur le monde
persiste
dans son inconséquence à abattre
croître
et croire qu’il survivra à ce faisceau de photons
le power du regard
qui
quoi

(tu ouvres le robinet)
car là chaque être devrait voire plus

Alors c’est quoi le manque ?
il te reste les fleurs, les nuits, les arbres, et ?

toi qui m’a envoyé sur cette p.. de planète
le monde va, et se nécrose

et saches que tu peux l’effacer pour de bon
en m’embrassant,

tous les gens sentent leur énergie vitale
ce truc qui est là, pile !

ils restent comme de bons petits soldats (image terrienne)
en regardant les fleurs qui vibrent
en calculant l’IA

un tintinnabulant machin truc persiste
les chiens qui hurlent de tristesse d’être laissés seuls
comme c’est bizarre
les humains sont capables d’écrire des livres de 400 pages sur leur condition intrinsèque supposée et de continuer à laisser dépérir les bêtes, fussent-elles les leurs… et regarder nounours.

en tintinnabulant sur le fil de mars un machin truc persiste : notre trace

le (pré)curseur là préparé du nous étoilé

ne te trompes pas camarade, ce nous est le plus petit dénominateur commun
l’espoir de la survie galactique d’une espèce de…

heureusement, ou “miraculeusement”, il reste les fleurs qui inondent le printemps de leur molécules
et s’enivre mon mini être
apologie du quiconque quand combustion de l’horizon
à l’apogée de la patience

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