Intrinsèque à la palpitation du cœur
au souffle du corps
l’âme est le messager du centre
inaltérable
le flux cosmique des astres et leur temps
Intrinsèque au milieu de l’homme
aimant la femme car elle est lui
cette vibration intemporelle
de vie qui n’a de sens que le néant du rêve
réalisé
l’amour de l’âtre chaude de l’autre
Intrinsèque au battement de l’aile du papillon
à chaque goutte de pluie
unique qui habille la terre féconde
en de ça des aurores
le monde respire l’être de chaque matin
sonde la mer et hume l’arbre
perles frissons arcboutés liesse des cellules
Intrinsèque l’infini bruit du sang qui sourd là
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