le temps s’égraine tel une parole si ténue
les termes s’abouchent aux sens dérivés
ceux représentant les autres sans être lui-même
devant s’expliquer alors que la nuit sombre
mon dieu quelconque à l’orée de la conscience
les aides si peu sensibles comme une tour d’ivoire
des mots oubliés et termes alentour
le monde en vitesse s’amenuise devant respirer
l’air imaginé de lendemains sans rêve
décoré des images markétées et si bêtes
où est le départ ? l’avenue ? le sens de la marche ?
l’autre foi qui n’exista pas (point) et se susurre ?
je sais cela ne sait rien dire
sauf l’étrave de l’être qui vibre dès les matins
le temps parole perdue si nôtre
s’abouche aux matins automatiques, jamais renoncés
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