Là,
drôle d’endroit,
son minimal,
regards cherchant,
le piano muet au milieu du silence.
Entendre,
rêver,
de l’eau froide du robinet dans la tisane,
où ?
Où est-ce que ?
Prendre un quelconque carton circulaire,
le repeindre en blanc,
attendre.
Attendre.
Envisager la mort en se mourant bienheureux,
voir les atomes qui scintillent parce qu’on rêve.
Eteindre les lumières qui faibles agitent ces foutus atomes.
Entendre lorsque le silence se repose,
tout ce qui est le monde,
l’eau, l’air, les animaux, l’autre, soi et les astres ;
Deviner la beauté infime et intrinsèque à l’être perdu
Entendre le vent fendant les cartons assemblés jetés de l’ère approximative
Evider le réel maquillé couronné de kitch et de tendresse
Abandonner la nuit pour le jour sans fard simulant l’amour roi
Planète rêvée alentour quand trois kilomètres sans retour sont fanés
Rêverie planée autour enfin ses atours qui troublent et s’hormonent
Jupiter dieu de la guerre pleure son désarroi alangui en tnt
Et foutu se met en route pédestre affublé d’une mini jupe,
là,
drôle de fin.
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