Avant on avait des gourdins et c’était le paradis.
Car on arrivait pas à faire la différence entre les petits gourdins et les gros.
Donc on tapait de toutes nos forces et on arrivait toujours à être content, ou démoli.
Et puis on a commencé à faire la différence entre les petits gourdins et les gros.
On a donc co-créé des groupes de gros gourdins.
Ainsi est né le pouvoir.
De fil en aiguille, on est devenu riches, comme ça.
Tellement riches qu’on a acheté toute la terre.
Enfin, si on était avec les gros gourdins…
De fil en aiguille on a fait pareil avec la terre, les éléments, le ciel.
De grosses armées bien gourdinées de savants, de banquiers, de militaires, de petites-mains.
Mais le gourdin ça faisait mal, avec des dégâts collatéraux, parce que des révoltés nous piquaient les gourdins. Alors on a inventé l’intelligence, et les loisirs et surtout la con-sommation.
Et aussi la baise, la procréation et un tout petit peu l’amour (enfin presque).
Et l’argent, aaah L’ARGENT… enfin de fil en aiguille le crédit quoi.
Quelle invention !
Donc on a remplacé les gourdins par le crédit.
Mais c’était toujours le bordel.
Parce que le crédit finalement, a tout acheté, même l’eau.
Enfin bref.
De fil en aiguille tout le monde était sonné.
On a demandé aux politiques.
Rien.
On a demandé aux médias.
Tout et n’importe quoi.
Et sont arrivés les Dieux, comme ça, à l’improviste.
Ils disaient : soies cool ! (mon frère)
Kiss cool !
Un l’a dit.
Puis deux.
Puis toute une flopée (de Dieux) nom de Dieu !
Alors ça a commencé à devenir louche, et des révoltés on commencé à leur dire « causes toujours mdr ».
Le métier de Dieu est devenu difficile, donc ils ont commencé à se prendre la tête, à inventer des histoires hallucinantes comme dans les films de SF, à se dénigrer les uns les autres et patati et patata…
Enfin re-bref…
Le problème n’est pas là.
On est dans la merde.
Il n’y a qu’une chose à faire.
S’occuper de réparer ce qu’on peut.
Là dehors, dans la vie réelle.
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