Penche

Je me penche sur la nuit qui scintille
j’écoute les grenouilles qui racontent
encore
l’énergie vitale qui meut meut sans la boîte

Les axes éclairés les sons des autos qui fusent
Les feuilles qui s’agitent dansent du vent
Les mots, si doux, si relatifs

Je me penche sur la nuit de silence
Sans voir je suis ébloui d’une lunaire lucidité
pour la première fois
l’énergie ce que je ressens ce truc qui vient de la vibration de toutes les choses naturelles qui sont autour

Me massent…

Je me penche sur ma mort
je me penche sur tout ce qui disparait
je me penche sur ce qui arrive (ce que j’ai voulu, ce que j’ai redouté, ce que j’ai entendu, ce que j’ai cru, ce que j’ai cru entendre, ce que j’ai été l’autre – autrui, ce qui est probable, ce qui est prévu, ce qui est sur les journaux, ce qui est digital, ce qui sort des “réseaux sociaux” – espace virtuel dans lequel je NE suis plus mais joue mes (en italique) humeurs (fin italique) narcissiques, ce que j’aime, j’ai aimé, j’ai douté d’aimé, j’ai espéré aimé, j’ai cru aimé, j’ai su aimé,)

Les papiers peints
Les bâtiments colorés et éclairés
Les arbres là-dedans
Les gens qui arpentent
(Je me penche sur la nuit qui (va, là))
Les plus petits

J’aurais pu écrire un autre poème,
putain de monde tu n’es pas celui d’origine
alors (pas une histoire de temps)
je t’avoue que
une seule chose persiste
le son,
le SON,
l’onde qui fait vibrer le pavillon vois-tu 😛
et dans le silence le rythme (1)perceptible des particules
le rythme du vent dans les formes de vie
ce qui triture le réel par sa permanence
et têtard tarde trade tarte(?)

Je me penche vers le vide (drôle d’idée, de position – ou pas)
je pars
vers un lieu où rien

 

 

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