A l’avenant
le monde guerrier n’est pas doué de paix à arpenter l’hémicycle du pouvoir
féru de fer à trépasser
de pubs molles à loisir
Argent roi et regards fuyants
le chrono dans le pas qui fuit le présent immuable du temps arrêté
Encore un poème indéchiffrable
qui noue le sens à rebours de l’ennui vendu en vacances
et perd son fil à travailler comme esclave dépressif
Mon dieu
ma déesse si jeune souffre de n’être pas à la place
exacte
de son destin visionnaire d’homo-simplement-là
et je l’aime car elle est pure et justement déroutée de l’interstice de tout regard
Tempo pause un peu beaucoup d’amour
Et puis
Les stars de la philosophie à l’avenant dans le tempo de l’ère techno
gondoles des journaux électriques des matins révoltés en silence
pérorent les raisons emberlificotées de leur porte-monnaie
La TV arrose la vue de sa vision étriquée et rapide
et mon cul pète les fèves cuites qui étonnent même les écolos
A l’avenant venant à l’aurore et dormant aux matins chauds de l’était
le cuivre cannibale et l’or portable
le silicium aquatique quand les feux attisent les soupçons
je monterai les marches de l’escalier des cieux imperturbables
et sillonnant la terre à l’abri des comètes qui sombrent sur les planètes
je verrai Dieu
celui des uns
celui des autres
et à l’avenant
lui botterai le fion
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