minuscul

j’ai glissé sur une peau de banane
en arpentant la Lune
trébuchant sur le mât d’un drapeau qui brûle

j’ai essayé un suppositoire pour Mars
qui n’est jamais revenu
au bruit de canons mous qui terrorisent

j’ai entamé l’hymne à la noix qui tranche
un jour écarlate aux nuages sanguins
dans le silence éteint de la rumeur des morts

j’ai hanté ce flux d’étoiles filantes
qui filent l’âge à rebours des âmes
et les armes de demain qui noueront
ce qui minuscule irradie les êtres d’amour

j’ai bla bla bla un bathyscaphe plongé dans le néant
pour cueillir la fleur unique
et son parfum sans fin enfin

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